Tuac Mac Gulan
Tuac Mac Gulan
Cédric d’O’Kerville
Collection Fractales Fantasy (FF 02)
novembre 2000
240 pages
ISBN : 978-2-910899-14-1
Prix : 15,30 €
État : disponible
Illustration : Florence Magnin
Au pays des cornemuses
La tourmente sévit sur la forêt de Sylvelande. Le grand héros Gúlan tente d’échapper à un groupe de mercenaires lancés à sa poursuite. Malheureusement, le bébé qu’il tient dans ses bras le retarde et les chasseurs le rattrapent.
Un combat sanglant fait rage dans la forêt.
Les mercenaires, menés par Ragh-Nar des Tempêtes, triomphent de Gúlan, non sans mal. Cependant, lorsque les meurtriers veulent s’emparer de l’enfant, celui-ci a disparu dans l’ombre des arbres millénaires…
Ainsi commence l’histoire de Túac, l’enfant perdu. Élevé par les êtres magiques et féeriques de Sylvelande, il découvrira avec avidité les merveilles du lieu. Apprenant ses origines Héroïques, il partira sur les routes pour retrouver celui qui a tué son père. Bientôt, un étrange musicien et sa cornemuse se joignent à lui…
Les premières lignes
La tourmente s’était engouffrée dans les Vaux de Lànn DéKefferic où régnaient les ténèbres et l’orage. Le temps d’un éclair, les sous-bois s’illuminaient jusque dans leurs tréfonds les plus sombres. La pluie tombait violemment et ravinait sous un flot fougueux des ornières profondes et périlleuses. Naturellement, le sol en cet endroit de Sylvelande était déjà fort accidenté, l’eau le rendait glissant. De temps à autre, un roulement de tonnerre accompagnait avec fracas un éclair aveuglant, et l’écho de ce tumulte assourdissant se répandait parmi les vallons et les ravins de Sylvelande.
De violentes trombes d’eau amplifiaient le débit des torrents, ce qui rendait leur traversée dangereuse. Tout n’était cette nuit-là qu’aveuglement, vacarme, et grondement. C’était l’une de ces nuits héroïques durant lesquelles il se passe toujours quelque chose de fatal…
L’auteur
L’illustratrice
Né dans les années 80, Cédric d’O’Kerville est un passionné de chansons de geste médiévales et de culture celtique. Musicien accompli, il étudie l’Histoire à Paris puis part pour l’Irlande où il exerce sa profession d’archéologue. Depuis quelques années, il est revenu s’installer dans le sud de la France.
Joueur de cornemuse, il fait tenir, dans son récit, une place importante à son instrument de prédilection et nous offre avec « Tuac Mac Gulan» une épopée poignante et lyrique.
Florence Magnin est née à Paris en 1950. Quasiment autodidacte (elle a suivi quelques cours à l’école des Beaux-arts, dont les cours du soir), Florence Magnin débute sa carrière d’illustratrice dans les années 80.
Ses domaines d’intervention sont extrêmement variés : couvertures de romans et de magazines, jeux de rôles (on lui doit l’identité visuelle de « Rêve de Dragons » et d’« Ambre »), jeux de plateau, jeux vidéo, mais aussi cartes postales, tarots et jeux de cartes…
En 1990, elle se consacre à sa première BD, « L’autre Monde » puis à « Mary la Noire », toutes les deux en partenariat avec le scénariste Rodolphe et en deux tomes. En 2002, le premier tome de sa BD en solo « L’héritage d’Émilie » paraît, également aux éditions Dargaud. Le cinquième et dernier tome est paru en 2008. Elle vit aujourd’hui dans la région parisienne et se ressource parfois en Bretagne.
- Sa page Illustratrice
- Le site non-officiel de Florence Magnin
Une version alternative de la couverture
Initialement prévu en petit format dans la collection « Horizon », Tuac Mac Gùlan est finalement sorti en grand format dans la collection « fractales ».
Voici les deux versions de la maquette. L’illustration est toujours celle de Florence Magnin.
La maquette petit format (jamais éditée)
La maquette grand format (publiéé)
Quelques avis
« En conclusion, Cédric D’O’Kerville a su à merveille mélanger deux mondes assez différents qui sont le monde celtique et le monde du Moyen âge. Son récit à la manière d’un conteur d’antan nous emporte vers le passé, vers d’autres horizons… »
Lire la chronique complète de LeDruide sur le site Ciao ! –Tuac Mac Gulan est évalué à 5/5 sur le site Ciao !
« Pour un premier roman, Tùac Mac Gùlan est de fort bonne facture. C’est plaisant, facile à lire et franchement agréable. Son côté chanson de geste rappelle les grandes balades du style La chanson de Roland, les longueurs en moins. Bref, on passe un bon moment et on s’éclate en regardant les menhirs danser. Une bonne pioche en somme. »
Lire la chronique complète de Jérôme Vincent sur le site ActuSF
« Avec des éléments simples, l’auteur a su crééer un monde suffisamment original et en même temps évocateur pour qu’il vaille le détour. Ce roman a du charme et fait la part belle à un monde imaginaire… »