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• Depuis quand écris-tu ?
Didier Quesne : Depuis 1991. J’avais fait une chute de moto (portière ouverte au dernier moment…), et ne pouvais plus faire de sport. J’avais donc acheté un petit carnet dans lequel j’ai commencé à raconter une histoire. J’avais écrit quelques petits textes auparavant, mais rien de réellement abouti.
• Te souviens-tu de ton premier texte ? De quoi parlait-il ?
D. Q. : Il s’agissait de l’histoire d’un type qui, pour une raison totalement inconnue, se transforme en grand chien. Il perd tout, maison, amis, et se retrouve à la SPA où il est adopté par une aveugle dont il tombe amoureux et pour laquelle il finira par mourir.
• Quel regard portes-tu dessus aujourd’hui ?
D. Q. : Je ressens une certaine fierté parce que, au-delà du jugement que je peux porter sur ce texte, c’est le premier qui aurait pu prendre le nom de roman.
• Qu’est-ce qui a déclenché ton envie de devenir auteur ?
D. Q. : Je n’ai jamais voulu devenir écrivain, ou auteur. Je raconte simplement des histoires. J’aime écrire, j’aime voir vivre des personnages sous mes yeux, les voir changer d’avis, changer de vie… Je ne crois pas que j’écrive pour être auteur, mais parce que ça me plaît.
• Tes livres favoris ?
D. Q. : Un peu de tout. Je n’aime pas les classifications, et je lis presque tous les romans qui peuvent me tomber sous la main.
• Ton univers musical ressemble-t-il à ton univers littéraire ?
D. Q. : Oui. J’écoute pratiquement de tout avec le même plaisir (sauf le Rap que je ne comprends pas).
Tes auteurs français préférés ?
D. Q. : Merle, Sartre, de Beauvoir, Ayerdal, Barjavel, Triolet, Duras, Bordage, Vargas, Gary… un peu tout, quoi.
Tes auteurs étrangers préférés ?
D. Q. : Il y a l’Anglais Anthony Burgess qui a écrit Les Puissances des ténèbres, quelques auteurs de SF/Fantasy, quelques écrivains de polar et d’autres de romans plus « classiques ».
Quelles influences tes auteurs favoris ont-ils eues sur ton écriture ?
D. Q. : Certainement une très grande influence en me permettant de créer des mondes particuliers, en m’autorisant de les créer, en habillant mon imagination d’un bestiaire fantastique que j’ai parfois agrémenté avec mes quelques connaissances scientifiques.
• Un ouvrage t’a-t-il marqué dans ton enfance ? Lequel et de quelle manière ?
D. Q. : Croc-Blanc, de London. Je ne sais plus de quelle façon il m’a marqué, mais quand tu poses cette question, c’est celui-là qui me vient immédiatement à l’esprit.
• Ton héros/héroïne littéraire préféré(e) ?
D. Q. : Je n’en ai pas.
• Ton truc pour vaincre la page blanche ?
D. Q. : Écrire.
• Quels sont les livres que tu relies régulièrement ? Qu’est-ce qu’ils t’apportent ?
D. Q. : Il y a tellement à lire que je ne relis pas beaucoup de bouquins.
• Y a-t-il un auteur ou un livre dont tu veux nous parler ou que tu veux nous faire découvrir ?
D. Q. : Almanach d’un comté des sables d’Aldo Leopold (Garnier Flammarion, coll. littérature étrangère). Il s’agit d’un bouquin tout simple sur un coin d’un état US dont je ne me souviens plus. C’est écrit avec une grande simplicité et beaucoup de poésie. J’aime. Voici ce qu’en dit J.-M. G. Le Clézio dans sa préface de l’édition Garnier Flammarion : « Voici un livre que tout le monde devrait porter avec soi, amoureux de la nature ou simple promeneur du dimanche, aventurier du retour à la terre ou sympathisant du mouvement écologiste, dans son sac ou sa bibliothèque. ».
• Essaies-tu de faire passer un message à travers tes histoires ?
D. Q. : Oui, un peu.
• Quelles sont tes passions ?
D. Q. : Musique, kendo, randos.
• Est-ce que tu t’inspires d’un autre domaine que la littérature pour écrire ? (musique, cinéma, peinture, jeux de rôles, etc.)
D. Q. : Je crois que je m’inspire de tout ce qui fait ma vie, aussi bien les faits marquants que le « tous les jours ».
• Est-ce que tu te sers de tes écrits pour régler des comptes ?
D. Q. : Il faut être doué, pour ça. Donc non.
• Est-ce que tu te sers de tes écrits pour réinventer un pan de ta vie ?
D. Q. : Réinventer un pan de ma vie… Sans doute. Je crois qu’on est très habiles pour se mentir, pour se voiler la face. Il est donc extrêmement probable que je me retrouve dans les personnages qui habitent mes histoires, et dans les situations que je peux décrire au fil des pages. Quant à savoir si je réinvente un pan de ma vie, je ne suis pas suffisamment lucide pour te répondre clairement.
• Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour les années à venir ?
D. Q. : Que Nesti continue à publier mes trucs.
Propos recueillis par Frédérique Mounier et Chrystelle Camus
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